
Il y a tout juste 2 ans, le 16 novembre 2022, Manahel al Otaibi, professeure de fitness et militante saoudienne des droits humains, était arrêtée pour avoir défendu les droits des femmes en ligne et publié sur Snapchat des photos d’elle prises dans un centre commercial, où elle ne portait pas l’abaya, une tunique traditionnelle.
En janvier dernier, elle a été condamnée à 11 ans de prison pour des « infractions liées au terrorisme » à l’issue d’un procès tenu secret. Cette peine sévère, infligée simplement pour avoir partagé des tweets et des photos d’elle-même, est profondément injuste.
Elle a par ailleurs raconté à sa famille qu’elle avait été frappée par une autre prisonnière puis placée en détention à l’isolement. Pendant des mois, on lui a même interdit de communiquer avec ses proches. Sa famille pense qu’elle pourrait même avoir une jambe cassée pour laquelle elle n’a pas reçu de traitement, une blessure invalidante qui n’a fait qu’ajouter à sa souffrance.
A l’approche du 25 novembre journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Exhortez les autorités saoudiennes à libérer Manahel al Otaibi immédiatement et sans condition et demandez-leur d’abandonner les charges retenues contre elle.