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Cyberaction : ECO-EREINTAGE : ÇA SUFFIT
#coordinationrurale #agriculture #urgenceclimatique #FNE
Article mis en ligne le 17 novembre 2024
dernière modification le 14 novembre 2024

Jeudi 31 octobre, une dizaine d’agriculteurs de la Coordination rurale de Haute-Saône ont entouré l’entrée de l’Office Français de la Biodiversité de fils barbelés à Noidans-lès-Vesoul. Ils réclament notamment le désarmement des agents de l’OFB lors des contrôles dans les exploitations.

ECOLO-BASHING : LES AGRESSIONS, DÉGRADATIONS ET MENACES CONDUITES PAR LA COORDINATION RURALE, ÇA SUFFIT !

Pour la deuxième fois en quelques semaines, les locaux de France Nature Environnement Occitanie Pyrénées, au cœur de Toulouse, ont été saccagés par les représentants du syndicat agricole Coordination rurale. C’est la quatrième fois en 4 ans. Les deux premières étaient le fait des syndicats FDSEA et JA (Jeunes agriculteurs de la FNSEA).

La même nuit, des inscriptions violentes hostiles à FNE Creuse étaient taguées sur le parvis de la mairie de Guéret, signées “Coordination Rurale”, alors qu’une conférence sur les pesticides était prévue le soir même à la mairie.

La même semaine, des déchets étaient déversés devant les domiciles du président et du trésorier de l’association St Junien Environnement, membre de FNE Limousin, dégradation revendiquée par la Coordination Rurale qui lui reproche d’avoir dénoncé l’attaque violente orchestrée par le même syndicat contre un cinéma à Limoges en janvier 2023 pour empêcher la projection d’un reportage sur l’eau en agriculture.

En début d’année c’est FNE Tarn et Garonne qui voyait son siège dégradé par des déchets et des inscriptions violentes et menaçantes.

(...) Bref, les syndicats agricoles réactionnaires ont décidé d’utiliser la violence et les discours de haine pour essayer de faire taire tout débat public sur les modèles agricoles, et pour empêcher toute diffusion d’information ou d’action proposant une évolution du modèle agricole industriel actuel vers une agroécologie respectueuse de la santé, des sols, de la biodiversité, de l’eau, et avant toute chose des agriculteurs et agricultrices eux-mêmes.

Tous ces actes font l’objet de plaintes, systématiquement classées sans suite parfois sans enquêtes. Alors même que les personnes et les syndicats agricoles commanditaires de ces faits, se sentant tellement au-dessus des lois, les signent, et publient et revendiquent leurs forfaits sur les réseaux sociaux.

IL FAUT QUE CELA CESSE. IMMÉDIATEMENT.

Nous demandons qu’au plus haut niveau de l’Etat, une parole forte s’exprime pour dénoncer ces actes de violence, ces troubles à l’ordre public, ces atteintes au débat public et à la démocratie. Plutôt que de stigmatiser dans le même temps l’activisme environnemental non violent.

Nous exigeons le rétablissement de l’État de droit : que des enquêtes soient conduites, que les auteurs de ces actes soient interpelés et jugés ; que les syndicats responsables de ces agissements ne bénéficient plus de responsabilités ou de financements publics.

Nous demandons que les instances nationales des syndicats agricoles à l’origine de cette violence prennent immédiatement publiquement position pour condamner ces violences locales contre la démocratie et exclure de leurs organisations leurs instigateurs. (...)