
Le Commissariat général au développement durable (CGDD) a publié en février 2019 le Bilan énergétique de la France pour 2017[1]. Ce document de 176 pages constitue la référence officielle la plus complète sur le sujet et présente à la fois les données physiques et monétaires des sources et produits énergétiques produits, importés et consommés en France pour l’année 2017, ainsi que leur bilan monétaire. Rien de plus normal par conséquent pour un lecteur intéressé par ces questions de consulter ce document réalisé par le Service de la donnée et des études statistiques (SDES). Le lecteur dont il s’agit ici a lu avec attention l’ensemble du rapport et s’est particulièrement intéressé à la façon dont y est traitée la production d’électricité d’origine nucléaire.
(...) « Pas un mot du prix de l’uranium ».../ ...
Pour gonfler le taux d’indépendance énergétique de la France, le rapport officiel prend en compte la chaleur produite par la fission de l’uranium et non l’uranium lui-même, importé à 100 %
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Pourquoi en France la valeur primaire de l’électricité d’origine nucléaire n’est pas comptée dans les importations d’énergie ? Parce que cela ferait chuter le taux d’indépendance énergétique
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« Lorsqu’une quantité d’électricité d’origine renouvelable remplace la même quantité d’électricité d’origine nucléaire, la valeur primaire de cette électricité est trois fois moindre : le taux d’indépendance diminue considérablement ! »
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Le CO2 est ici le seul critère environnemental choisi, cela évite de parler des rejets et déchets radioactifs et du risque d’accident nucléaire
Pour soutenir cette analyse, nous vous invitons à interpeller le Commissaire général au développement durable, la Présidente de Commission du développement durable de l’Assemblée Nationale et votre député