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L 214
cruauté dans un élevage de cochons un lanceur d’alerte témoigne. Pétition
Article mis en ligne le 19 août 2021

la barbarie doit cesser

Un lanceur d’alerte et L214 révèlent les effroyables conditions de vie des cochons dans un élevage situé dans l’Yonne et appartenant à la société Tremblats II (groupe Provent).

Pour les contraindre à avancer, les truies reçoivent des coups de tournevis sur tout le corps. L’aiguillon électrique est également utilisé avec acharnement. Les animaux hurlent de douleur. Certains d’entre eux sont laissés à l’agonie.

En plus des actes de cruauté, les infractions à la réglementation sont nombreuses.

Les porcelets jugés comme ayant peu de potentiel économique sont claqués (frappés) sur une surface dure.

La queue des cochons est coupée à vif, de façon routinière. Les dents des cochettes (jeunes truies de plusieurs mois) sont coupées à la tenaille. Les truies en case gestante n’ont pas d’eau à disposition. Les animaux n’ont pas de matériaux manipulables. Les plaies des animaux sont laissées sans soin.

Ces pratiques courantes et barbares doivent cesser.

L214 porte plainte pour sévices graves.

Exigeons une inspection d’urgence et des sanctions immédiates. Demandons également au gouvernement l’interdiction du claquage des porcelets et de la coupe à vif de leur queue.

Sévices graves et infractions multiples

C’est un élevage intensif où sont détenues 1 800 truies – trois fois plus que la moyenne française. En plus des sévices graves et de la maltraitance, de nombreuses infractions à la réglementation accentuent la souffrance des animaux :

  • quand les truies sont en groupe, les densités d’élevage sont trop fortes ;
  • les cochons n’ont pas accès à des matériaux manipulables ;
  • les truies blessées ne sont pas soignées ;
  • les dents des jeunes truies sont coupées à la tenaille...

Des signalements ignorés par la direction

Le lanceur d’alerte a dénoncé les faits au directeur de l’établissement mais ses signalements sont restés sans suite. Au bout de deux ans, profondément choqué par la maltraitance animale, en dépression, il a porté plainte contre l’élevage. Il a décidé de rendre publiques ses images, et demande que « le responsable ne travaille plus dans ce domaine-là, et qu’il ferme la porcherie complètement parce que ça continuera tout le temps. »

L214 demande une inspection immédiate de l’élevage et la prise de sanctions. Au-delà de cet élevage, c’est toute la filière qui doit évoluer. La coupe des queues à vif et le claquage des porcelets doivent être interdits.