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Cessez-le-feu à Gaza : et maintenant ?
#Israel #Gaza #Cisjordanie #genocide #famine #tortures #cessezleFeu
Article mis en ligne le 17 octobre 2025

Le cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur le 10 octobre. À la joie ont rapidement succédé les doutes et les craintes, face à un futur difficile à envisager dans la bande de Gaza, rappellent les médias indés internationaux.

Le 10 octobre, un cessez-le-feu est entré en vigueur dans la bande de Gaza. Dans The New Humanitarian, Rasha Abou Jalal, journaliste et autrice palestinienne, raconte l’attente puis la joie qu’a provoquées cette annonce à Gaza. De la période de négociation, elle se souvient : « Deux voix se disputaient en moi : l’une craignait une nouvelle déception, l’autre murmurait avec une faible confiance que cette fois-ci serait différente. »

Puis, le matin où elle a appris que l’accord était enfin conclu, elle est sortie de sa tente pour y partager avec les autres des pleurs de joie, de soulagement, d’espoir d’enfin pouvoir reconstruire un futur. « Pendant des heures, l’atmosphère dans le camp était pleine d’énergie et de joie, jusqu’à ce que l’inattendu se produise et que le bonheur se transforme en tristesse et en larmes », décrit-elle. Elle poursuit : « Lorsque l’armée israélienne a commencé à se retirer des quartiers résidentiels de la ville de Gaza le 10 octobre, l’ampleur des destructions qu’elle a laissées derrière elle est apparue dans toute son horreur. »
« La mémoire est longue et générationnelle »

L’accord prévoit la libération de tous les otages israéliens vivants encore détenus à Gaza, ainsi que les dépouilles des otages morts, et celle de près de 2000 prisonniers palestiniens détenus par Israël. Le journal britannique The Guardian raconte les scènes de joie simultanées du lundi 13 octobre. (...)

Le cessez-le-feu n’a pas changé l’opinion dominante en Israël, écrit le média israélo-palestinien +972 : « La grande majorité des Israéliens qui soutiennent les actions de leur armée et de leur gouvernement semblent ignorer l’ampleur de l’indignation et du chagrin suscités par le génocide. Ils ne comprennent pas encore l’ampleur du jugement inévitable qui les attend, ni la signification du mot “indélébile”, et que la mémoire est longue et générationnelle. »

Même si le cessez-le-feu tient, les crimes commis par Israël à Gaza ne pourront s’effacer d’un revers de la main, souligne +972. (...)

Avec la Turquie, le Qatar et l’Égypte, les États-Unis ont signé un plan « de garantie pour la paix à Gaza ». Mais ce document n’est pas fait pour les Palestiniens, remarquent des observateurs. « Le plan de paix de Donald Trump pour Gaza exige des Palestiniens qu’ils expient les actes horribles du 7 octobre, et non d’Israël pour la barbarie qui a suivi », résument les chercheurs Hussein Agha et Robert Malley dans The Guardian.

Depuis le cessez-le-feu, l’aide humanitaire n’est toujours pas arrivée en nombre suffisant dans la bande de Gaza. Et le soir du 13 octobre, au moins quinze personnes ont été tuées lors d’un bombardement israélien sur un camp de réfugiés.

+972, engagé de longue date en faveur de la paix, appelle à ne pas laisser s’essouffler le soutien international : « Le mouvement mondial en faveur d’un embargo sur les armes, d’un boycott culturel et de sanctions économiques doit se poursuivre. Il n’y a pas de guérison possible après un génocide. Mais nous pouvons canaliser la douleur d’un monde sous le choc pour libérer les Palestiniens – et les Israéliens juifs – des contraintes qui les entravent. »


Amnesty International
Pétition Génocide à Gaza : la France doit mettre fin à l’impunité d’Israël 

Pétitions citoyennes ➡️ Assemblée Nationale : Demande de sanctions à l’encontre de l’État d’Israël et de ses dirigeants en raison de violations graves du droit international

Pétitions citoyennes ➡️ Assemblée Nationale : GAZA A FAIM : Pour un accès immédiat, sans conditions, à l’aide humanitaire !