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France TV Info
Affaire Patrick Poivre d’Arvor : une plainte pour viol avait été déposée dès 2005 contre le présentateur
#femmes #agressionssexuelles #PoivredArvor #TF1
Article mis en ligne le 25 octobre 2024

Jusqu’ici, la plainte pour viol de l’autrice et animatrice Florence Porcel en 2021 faisait figure de première plainte contre le journaliste. Mais lundi, le quotidien Le Monde se fait l’écho d’une plainte de Caroline M., dès 2005, classée sans suite par le parquet de Nanterre faute de preuves.

Caroline M. dit avoir été violée le 14 mars 2005 par Patrick Poivre d’Arvor dans le bureau du présentateur, au siège de TF1, juste après avoir été invitée à assister au journal de 20h. À l’époque, la police judiciaire des Hauts-de-Seine va jusqu’à perquisitionner le bureau de la star du petit écran à TF1. Cependant, ni les comparaisons ADN, ni les témoignages ne permettent d’aller plus loin aux yeux des enquêteurs et du parquet. De son côté, le présentateur nie les faits, et la plainte est classée sans suite.

Interrogé par franceinfo lundi, le parquet de Nanterre reconnaît qu’il n’avait pas identifié cette toute première mise en cause pour viol du présentateur de TF1 quand l’affaire PPDA éclate en 2021, et évoque notamment des raisons administratives (...)

L’existence de cette plainte pose également des questions sur ce que savait ou non l’entreprise TF1 dans cette affaire. Au journal Le Monde, TF1 répond n’avoir jamais rien su de cette plainte.

L’ancien présentateur, âgé de 77 ans aujourd’hui, fait l’objet de nombreuses accusations de viols et d’agressions sexuelles. (...)

Lire aussi :

 (Ouest-France/AFP)
Accusations contre Patrick Poivre d’Arvor : une première plainte pour viol avait été déposée en 2005

(...) Quant à savoir si TF1 était au courant de cette toute première plainte, la maison mère, Bouygues, assure au Monde : « Vous nous apprenez cet élément d’information qui n’avait jamais été porté à notre connaissance auparavant. Le groupe est très choqué d’apprendre cette nouvelle affaire et cette nouvelle mise en cause. »

« C’est inimaginable », conteste la journaliste Hélène Devynck, jointe par l’AFP, qui a déposé plainte avec constitution de partie civile en juin dernier contre PPDA. Pour elle, « c’est impossible de rentrer » dans les locaux de la chaîne et « de perquisitionner un bureau sans que la direction ne soit au courant ». Elle accuse TF1 de « protéger » son ancienne vedette et d’avoir « dissimulé » cette plainte.

Elle explique, toujours à l’AFP, que les autres plaignantes sont « dans une colère noire ». « Si j’avais su en 2005, peut-être que j’aurais témoigné cette année-là, peut-être que beaucoup des 46 femmes qui ont témoigné aujourd’hui l’auraient fait aussi » il y a 19 ans.

Deux nouvelles plaintes déposées ce lundi (21 octobre) (...)