
Deux poids deux mesures. D’un côté, le 27 mars, une manifestation gentillette et violette batifolant dans les rues de Paris sous le regard goguenard des forces de l’ordre. De l’autre, le lendemain, une manifestation anti-carcérale vite encerclée par les CRS et dont les participants finissent quasiment tous au commissariat pour des motifs inexistants. Une différence de traitement tout sauf anodine.
...Il se trouve que - aux yeux des forces de l’ordre - tous les mouvements de protestations ne se valent pas.
Et je voudrais que tu notes l’incroyable sort fait à ceux qui ont participé à la manifestation anti-carcérale organisée hier, aux abords de la Santé.
Une réunion légalement déclarée et tout à fait paisible, dont les participants se sont pourtant à peu près tous fait embarquer, 60 d’entre eux ayant même été placés en garde-à-vue...très précieuse indication sur la façon dont le pouvoir entend traiter ceux qui portent une critique radicale de la société.
Avec la plus extrême sévérité.
Et en dehors de toute légalité.