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Violence policière à Calais : plus de 20 personnes agressées depuis le 26 mars
La communauté des réfugiés érythréens de Calais
Article mis en ligne le 24 avril 2020

De nombreuses violences policière sont commise par une compagnie de CRS envers la communauté Érythréenne de la Jungle de Calais. Depuis le début de la crise sanitaire, ils ne nous consisère même plus comme des êtres humain. Nous sommes des Monkey... Du 26 mars au 14 avril, c’est ainsi plus de 20 personnes qui ont ainsi été molestées par ces CRS.

Lettre ouverte de la communauté Érythréenne de la Jungle de Calais du 14 avril 2020

Avant de commencer à écrire notre plainte concernant les événements suivants impliquant des CRS, nous souhaitons dire quelques mots à propos de nous mêmes.

Nous sommes des exilés venant d’Érythrée. Nous sommes ici pour la simple raison de vouloir vivre notre vie en sécurité, et avoir un futur. Nous ne sommes pas des criminels, nous sommes des migrants. Nous sommes des innocents qui essayons d’aller en Angleterre.

Notre plainte concerne une compagnie de CRS et leurs actions impulsives et agressives à notre égard.

Ils ne nous considèrent pas comme des êtres humains. Ils nous insultent de noms tels que monkey (singe), bitch (salope), etc…

Et, depuis quelques semaines, ils ont commencé à menacer nos vies en nous battant dès que l’occasion se présentait à eux. Lorsque par exemple ils trouvaient un groupe de deux ou trois personnes marchant vers la distribution de nourriture, ou dans nos tentes, lorsque nous dormions.

Ils accélèrent dans leurs véhicules en roulant dans notre direction, comme s’ils voulaient nous écraser. Ils ont également emmené des gens avec eux dans des endroits éloignés de Calais, et les ont frappé jusqu’à ce qu’ils perdent connaissance.
Ils cachent leurs codes personnels (note : numéro RIO) lorsqu’ils commettent ces actions illégales envers nous. Lorsqu’ils se rendent compte que nous filmons, ils s’attaquent à nous et cassent nos téléphones.

Voici une liste de tous les actes violents auxquels nous avons été soumis récemment. (...)