
(...) L’ambiance est agressive, le Président interdit et empêche toute discussion sur le pourquoi de cette manifestation,genre « on reste aux faits », on ne rentre pas dans les « considérations », à savoir interdiction d’évoquer les violences policières, l’assassinat de Rémi… Protestations dans la salle, menace d’évacuation bis.Visiblement la justice ne veut pas parler de grenades offensives, ni de la volonté des jeunes d’exiger la vérité,... Bouche cousue, oreille bouchée, nez pincé,hypocritement la « justice » reste aux faits non prouvés.
Voilà l’ambiance devant cette chambre qui a aussi vu des "Rroms" sortir en pleurs et en cris, après un verdict.
À ajouter à cela, l’attitude volontairement provocatrice des gendarmes en faction devant la chambre, face à nous, soutiens des inculpés, et leur ton très sévère, condescendant, allant jusqu’à dire entre eux, parlant de 3 d’entre nous ayant protesté contre ces refus d’assister à l’audience, qu’ils allaient nous coller un "trouble à l’ordre public" !
Dans ces conditions, le verdict est le suivant :
- 4 mois avec sursis et 200 euros d’amende ferme (pour peinture sur le sol, utilisation d’un haut-parleur et refus de signalétique)
- 1000 euros d’amende avec sursis (jet de projectiles : canettes essentiellement, et crachats)
- 700 euros d’amende avec sursis (jets de projectile : canettes essentiellement)