
La sacro-sainte « DCE », véritable mantra asséné depuis dix ans à la « communauté de l’eau » a surtout servi à dissimuler sciemment, en faisant disparaître tout ce qui l’a précédé, et au bénéfice d’entreprises dont on sait aujourd’hui ce qu’elles dissimulaient, le choix délibéré pour la pollution, pour le productivisme, pour le saccage des ressources naturelles, qui est l’alpha et l’omega des politiques publiques depuis des décennies.
A preuve, s’il en était besoin, la publication dans la revue spécialisée « Techniques, sciences et méthodes » (TSM) datée de mars 2013, éditée par l’ASTEE, l’un des plus efficaces lobbies au service des entreprises privées du secteur, d’un remarquable papier qui nous explique par le menu que jusqu’ici, DIX ANS après la transcription de notre fameuse « DCE » en droit français, l’étude (pourtant obligatoire selon la DCE !), des « interactions entre masses d’eau souterraine, écosystèmes terrestres dépendant des eaux souterraines et masses d’eau de surface » demeure lettre morte… (...)