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mondialisation.ca/Professeur émérite Chems Eddine Chitour Ecole Polytechnique Alger
Une COP 28 inutile : Un pays pyromane pompier décide du sort du monde
#cop28 #urgenceclimatique
Article mis en ligne le 16 septembre 2023
dernière modification le 14 septembre 2023

27 COP au compteur et toujours les mêmes alarmes pour des décideurs autistes. La planète s’est déjà réchauffée de 1,1 °C par rapport à l’ère préindustrielle. La Terre est en train de bouillir l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C, sera impossible à atteindre. La COP 28 qui aura lieu le 30 novembre a le mérite d’annoncer la couleur. Rien de nouveau sous le soleil. L’échec est acté du fait des décideurs pour enterrer une fois de plus les espérances des damnés qui souffrent des convulsions climatiques et ceci en nommant Sultan Al-Jaber un pétrolier a la tête d’une organisation censée tracer un chemin vers la sortie déterminée des énergies fossiles .

« C’est à croire lit on sur cette contribution que les organisateurs de la COP28 ont voulu envoyer délibérément des mauvais signaux. Tout est réuni pour que l’opinion internationale ait l’impression que le défi climatique n’est pas un enjeu majeur pour nos dirigeants. Les Emirats c’est 20 tonnes de CO2 par habitant par an 20 fois plus que l’Africain. C’est le pays de l’hyper-consommation, des jets privés, de la climatisation à outrance. Le pays continue par ailleurs à développer les énergies fossiles. L’homme nommé à la tête de l’organisation censée trouver des compromis pour limiter le réchauffement est donc un lobbyiste du pétrole. Quelque 130 élus du Congrès américain et du Parlement européen ont signé une lettre demandant le retrait d’Al-Jaber de la présidence de la COP28 c’est un peu comme si on nommait un trafiquant d’armes pour diriger des négociations de paix » 1.

Place à l’ère de l’ébullition mondiale », dit l’ONU

« L’humanité est entrée dans l’« ère de l’ébullition » climatique, a averti le chef des Nations unies alors que l’autorité météorologique mondiale a affirmé que juillet 2023 sera « très certainement le mois le plus chaud jamais mesuré ». Après trois semaines inédites de surchauffe des mers et de canicules sur trois continents, l’événement est probablement « sans précédent » sur des milliers d’années et n’est qu’un « avant-goût » de l’avenir climatique de la planète, La Grèce en partie ravagée par les flammes, de même que le Canada, par ailleurs victime de terribles inondations ; une chaleur écrasante sur l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord, le sud des États-Unis et une partie de la Chine, qui vient également d’essuyer les ravages du typhon Doksuri : les signes visibles du réchauffement climatique d’origine humaine se manifestent en simultané. « L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale », a averti le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, devant la presse. Le changement climatique est une « menace existentielle ». Des événements, comme les vagues de chaleur, sont d’abord et avant tout des « tueurs silencieux ». surmortalité de 60 000 personnes dans cette région du monde » 2 . (...)

Le « Jour du dépassement » survient le 2 août cette année (...)

Le réchauffement climatique anthropique atteint un rythme inédit.

Comment les géants du pétrole opèrent dans l’impunité (...)

Fausse solution miracle : La séquestration du CO2

Tout est bon pour les compagnies pétrolières pour continuer à pomper le pétrole sans contrainte. La guerre en Ukraine a donné un coup de pouce en ce sens que l’Occident a relégué le climat loin derrière la sécurité énergétique à tout prix. En 2023 un allié de taille la COP28 version fossile Les Emirats arabes unis plaident notamment pour des solutions technologistes, comme l’absorption et le stockage de CO2 par des usines, plutôt que pour une baisse réelle des émissions à la source. Pour beaucoup d’experts, cette technologie est balbutiante, et très coûteuse. Mais l’Occident hésite à protester : les Emirats sont un précieux allié dans le Golfe ».

Des « fausses solutions » qui représentent « un vrai danger de repousser l’action climatique », analysait Aurore Mathieu. (...)

« Je n’ai pas de baguette magique » affirme le président pétrolier et de la COP28

Sultan al-Jaber, a explicité les objectifs qu’il entend imposer à la COP28. La contribution suivante rapporte :

« Quand on lui demande quand le monde brûlera sa dernière goutte de pétrole, Sultan al-Jaber a une réponse simple : quand il y aura assez d’énergies bas-carbone pour le remplacer. « Nous ne pouvons pas mettre fin au système énergétique actuel avant d’avoir construit le système énergétique de demain », répond il dans un entretien à l’AFP jeudi 13 juillet ».9

(...)

Les grands pollueurs du G20 ne s’entendent pas pour freiner la boulimie fossile (...)

La lutte contre le réchauffement climatique est donc une question de sécurité mondiale

Du point de vue des vœux pieux tout le monde s’accorde a dire qu’il faut sauver la planète. De plus les décideurs font des promesses qu’ils ne tiennent pas. Pourtant la situation est alarmante (...)

Une voie possible de rendre efficace les COP : Faire payer les pollueurs (...)

Les scientifiques parlent de point de basculement. A partir de ce point d’inflexion les efforts pour freiner voire refaire marche arrière ne serviront a rien. Nous aurons un aperçu de ce que c’est l’enfer sur Terre. (...)

Nous allons vers un monde de sécheresses, de nappes phréatiques anémiques. Le Monde qui nous attend sera un monde où les cyclones et tempêtes tropicales dévasteraient désormais des régions où ils étaient inconnus, où les gigantesques incendies de forêt se produiraient de manière quasi-routinière en chargeant l’atmosphère de particules venant s’ajouter à la pollution des villes. Un monde où le prix de l’électricité sera inabordable ou l’eau serait plus importante que l’or et ou l’oxygène sera côté en bourse.

Cette COP 28 est un coup d’épée supplémentaire plus dangereux que les précédentes car cette fois ci les compagnies pétrolières ont le vent en poupe (...)

Nous ne sommes pas à la hauteur des défis ! (...)