
Des gens de Paris, de Lille ou Dunkerque, du Royaume-uni, de Belgique et d’ailleurs, des habitant-e-s du bidonville en nombre, de fidèles soutiens calaisiens, membres d’associations ou non. Probablement dans les deux à trois mille personnes, ce qui en fait une des plus belles manifestations à Calais sur le sujet, en nombre de personnes, mais aussi en détermination et en dynamisme. Une absence de taille, celle des associations traditionnelles de soutien aux exilé-e-s, même si certains de leurs membres étaient présents.
Au moment de la dispersion, un groupe d’exilés, principalement afghans, a décidé de ravir la vedette à la manifestation. Ils ont passé le cordon de police à deux ou trois cents, l’ont dérouté en prenant des chemins de traverse, et sont allés vers le port. Une grosse cinquantaine d’entre eux sont entrés, les autres ont été refoulés vers le bidonville, mais cette grosse cinquantaine a réussi à monter sur un ferry, l’opportunément nommé « Spirit of Britain ». Ils ont lancé des appels pour parler aux médias, tandis que le police s’apprêtait à monter sur le bateau. (...)