
Un an après une campagne présidentielle marquée par les affaires, Transparency International France estime que les mesures déjà adoptées par le gouvernement en matière d’éthique et de transparence de la vie publique ne sont pas suffisantes. La « loi confiance », adoptée à l’été 2017, ne saurait à elle seule réconcilier durablement les Français avec leurs représentants. Transparency appelle le gouvernement à replacer ces questions en haut de l’agenda politique.
Le 23 avril 2017, après une campagne lourdement marquée par les affaires, Emmanuel Macron accédait au deuxième tour de l’élection présidentielle. Ce climat politique n’aura pas été sans conséquence, aggravant la crise de défiance entre les Français et leurs représentants. Selon un sondage Harris Interactive pour Transparency International et Tilder publié en mars 2017, 57% des Français considéraient que les personnes ayant du pouvoir sont corrompues pour une grande partie d’entre elles, soit trois points de plus qu’en août 2016. Malgré ces chiffres préoccupants, cette campagne aura aussi montré que les Français ne sont pas résignés mais exigeants et vigilants, signe de vitalité démocratique. Ils attendent des solutions durables et pérennes. (...)