
Ce mardi à partir de neuf heures, les trois médias publieront un article par heure. Suivez-nous sur les réseaux sociaux pour être tenus au courant.
Courant août, le groupe de hackers russes Hive a mis en ligne sur Internet des centaines de milliers de documents piratés à Altice, l’empire tentaculaire de Patrick Drahi, après avoir échoué à faire chanter l’homme d’affaires. Reflets.info s’est, le premier, plongé dans cette mine d’informations. Début septembre il publiait, à partir des ces #DrahiLeaks une série d’enquêtes. La réponse de l’homme d’affaires a été immédiate et brutale.
Ses avocats attaquent le média au titre du secret des affaires afin de contourner le droit de la presse. Une loi mise en place sous Emmanuel Macron pour protéger les petits secrets des ultra-riches et des multinationales. C’est sur la base de ce texte que le tribunal de commerce, saisi par Altice, va censurer de manière préventive Reflets.info. Nous n’avons, en théorie, plus le droit d’enquêter sur la 11e fortune française.
Mais Reflets refuse de céder à la censure. Nous avons fait appel de la décision, nous lançant dans une bataille qui pourrait durer des années. Et désormais Reflets n’est plus seul. StreetPress et Blast, deux autres médias indépendants, nous ont rejoints. Depuis plusieurs semaines nos journalistes épluchent ensemble les centaines de milliers de pages du leaks.
Ce mardi 20 décembre nous publions conjointement les premières révélations. Un coup de projecteur inédit sur les arrières-cuisines peu reluisantes de l’empire Drahi : optimisation fiscale ultra-agressive, rémunérations délirantes, réseaux d’influence et copinages… (...)
Courant août, le groupe de hackers russes Hive a mis en ligne sur Internet des centaines de milliers de documents piratés à Altice, l’empire tentaculaire de Patrick Drahi, après avoir échoué à faire chanter l’homme d’affaires. Reflets.info s’est, le premier, plongé dans cette mine d’informations. Début septembre il publiait, à partir des ces #DrahiLeaks une série d’enquêtes. La réponse de l’homme d’affaires a été immédiate et brutale.
Ses avocats attaquent le média au titre du secret des affaires afin de contourner le droit de la presse. Une loi mise en place sous Emmanuel Macron pour protéger les petits secrets des ultra-riches et des multinationales. C’est sur la base de ce texte que le tribunal de commerce, saisi par Altice, va censurer de manière préventive Reflets.info. Nous n’avons, en théorie, plus le droit d’enquêter sur la 11e fortune française.
Mais Reflets refuse de céder à la censure. Nous avons fait appel de la décision, nous lançant dans une bataille qui pourrait durer des années. Et désormais Reflets n’est plus seul. StreetPress et Blast, deux autres médias indépendants, nous ont rejoints. Depuis plusieurs semaines nos journalistes épluchent ensemble les centaines de milliers de pages du leaks. (...)
Nous ne nous plaçons pas au-dessus de la justice et l’éventail des possibilités de poursuites à notre égard est très large pour le magnat des médias. Mais nous ne pouvons accepter l’acte de censure qui consiste à invoquer le secret des affaires pour nous empêcher d’écrire. Ne pas résister à ce diktat serait laisser mourir un peu plus le droit d’informer. (...)