
Le 15 juillet 2013 29 militants de Greenpeace se sont introduits dans le site nucléaire du Tricastin pour demander sa fermeture.
Ils ont agi, ce jour-là, pour interpeller le Président de la République sur la nécessité de choisir. Après 38 heures de garde à vue, ils sont sortis avec une convocation pour leur procès le 12 septembre prochain au tribunal de Valence. Les chefs d’inculpation qui leur sont reprochés sont : la violation de domicile du CNPE de Tricastin, la dégradation lourde sur le grillage du site. Ils risquent jusqu’à 1 an de prison pour violation de domicile et 5 ans de prison pour dégradation lourde plus des peines d’amende.
Ces risques ils les connaissaient, ils les assument. Parce que pour eux, il faut agir, il faut interpeller les décideurs.
(...) Désormais le président de la république a le choix :
– en ne fermant que Fessenheim dans son mandat, il maintient le nucléaire, renonce à son ambition, laisse EDF prolonger la durée de vie de centrales nucléaires vieilles et de plus en plus dangereuses et se plie aux exigences des groupes de pression : EDF, le Medef, la CGT,…
– en exigeant la fermeture additionnelle de réacteur il maintient le cap qu’il a défini en début de mandat et offre à la France des projets industriel et environnemental cohérents.
Les citoyens français subissent le risque nucléaire, ils subissent le coût du nucléaire, ils ne le choisissent pas … Qui est-ce-que le président élu choisira d’entendre ?