
ATHENES, 30 décembre 2015 - C’était en août sur l’île de Kos. A l’époque, il n’y avait pas encore beaucoup de volontaires sur la plage pour aider les migrants qui débarquaient, seulement des photographes. Quand j’ai pris la photo de cette petite fille, avec une petite torche électrique, j’ai aussitôt compris que ce serait une belle photo. J’étais allé sur la plage avec déjà une idée de ce que je voulais montrer : pas de scènes dures, mais des portraits d’enfants, de leur premier pas sur le sol européen.
Après tout le bruit qu’a fait cette photo, je suis curieux de savoir ce que la petite fille devient, si elle va bien. J’aimerais beaucoup la retrouver. Je n’ai pas pris les coordonnées de ses parents, mais j’espère que, comme la photo a été beaucoup publiée, ce sera possible. J’imagine qu’elle est en Allemagne.
Pour moi, la photo n’est pas seulement un moyen d’information, car chacun peut trouver d’autres moyens de s’informer. C’est aussi un chemin pour communiquer avec les gens. (...)