
La « baisse tendancielle de l’augmentation du nombre de chômeurs », selon la formule du président-candidat, ne concerne pas toutes les catégories de demandeurs d’emploi. Et surtout pas les femmes en activité réduite.
(...) La tendance est la même un peu partout en Europe. « Les hommes ont été plus directement touchés par la crise et par les licenciements économiques qu’elle a entraînés ». Mais les répercussions pour les femmes, si elles sont moins visibles, sont tout aussi néfastes. Fin février, l’Organisation internationale du travail (OIT) observait que « les femmes employées dans des secteurs à prédominance masculine ont souvent été les premières à être licenciées. Elles ont été aussi, plus que les hommes, victimes de réductions de salaires. » Au Royaume-Uni, par exemple, « il semble que la crise ait contribué à stopper la réduction en cours de l’écart de rémunération entre hommes et femmes ».
Comme le Parlement européen dès la fin 2010, l’OIT s’inquiétait aussi des conséquences prévisibles des mesures d’austérité : « les réductions de postes et de salaires dans le secteur public et dans les services, où les femmes sont majoritaires, toucheront essentiellement les femmes ». (...)
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