
Son avocate toulousaine a bon espoir d’un résultat positif.
L’audience est publique et elle ne voit aucun inconvénient à ce qu’il y
ait du monde, même beaucoup.
L’équipe de Areve
Thomas Bangoura a 22 ans et il a fui son pays, la Guinée Conakry, dans lequel il était victime de persécutions qui mettaient en péril son existence. Il a réchappé plusieurs fois à la mort sur le parcours migratoire violent qui l’a conduit en Europe. Après avoir traversé la Méditerranée dans un bateau gonflable, avoir été sauvé par l’Aquarius, il a débarqué sur les côtes Italiennes en mai 2016 puis a trouvé refuge en Gironde auprès de l’association AREVE (Accueil des Réfugiés en Val de l’Eyre) qui lui a trouvé une famille à Floirac dans laquelle il y est considéré comme l’un des propres membres.
Il agit pour la régularisation de son statut malgré le rejet que lui oppose actuellement l’administration car aujourd’hui, il est menacé d’être renvoyé en Italie, premier pays de l’Union Européenne où il a posé le pied après son exode. Ses soutiens se mobilisent pour qu’il puisse rester en France.
Malgré le risque de se faire arrêter, Thomas Bangoura tente de se construire un avenir meilleur et cherche à se rendre utile, par exemple, il fait du bénévolat auprès de la Banque Alimentaire, il s’implique également en milieu scolaire en accompagnant de son témoignage les conférences d’une sociologue sur les migrations internationales auprès de collégiens et de lycéens dans plusieurs établissements de Gironde.
Cour Administrative d’Appel de Bordeaux (17 cours de Verdun, arrêt tram Quinconces) est fixée au
jeudi 26 octobre, le matin à 9h30.