
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les fonds de placements, les banques et les traders sont en train de spéculer sur l’alimentation. Cela fait flamber les prix alimentaires et aggrave la faim, partout dans le monde. Tout cela pour qu’ils génèrent… toujours plus de profits.
Selon Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté « la véritable cause de la hausse de prix ne vient pas du fait qu’il n’y a pas assez de denrées alimentaires disponibles. […] Des bulles spéculatives, c’est l’explication essentielle de l’augmentation des prix des denrées alimentaires sur les marchés mondiaux ».
Conséquence immédiate, depuis fin février les prix des denrées alimentaires ont bondi de 20% - doublant quasiment le nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le monde. Ainsi, du Liban au Nigeria en passant par le Brésil, des millions de personnes ne peuvent plus se permettre d’acheter du pain et de se nourrir convenablement. Et les prévisions nous laissent envisager le pire : la situation va s’empirer si nous ne faisons rien pour contrôler ces « spéculateurs de la faim ».
Demandez avec foodwatch et le CCFD-Terre Solidaire des règles strictes pour mettre fin à cette délirante spéculation alimentaire. L’alimentation est un droit.
Mobilisons-nous contre les profiteurs de la faim ! #StopSpeculation
Signez la pétition 👉 https://t.co/jPC2BsNgkc pic.twitter.com/pR5LB1Qboi— CCFD-Terre Solidaire (@ccfd_tsolidaire) October 1, 2022
#StopSpeculation
"Au mois de juin 2022, là où les prix des denrées alimentaires avaient atteint le plus haut taux, 8 acteurs sur 10 sur le marché du blé n'étaient pas des commerçants du blé mais des acteurs privés" explique Sylvie Bukhari-de Pontual au micro de @franceculture pic.twitter.com/l2ZuhgR3Py— CCFD-Terre Solidaire (@ccfd_tsolidaire) October 1, 2022