
Début janvier, un incendie a détruit les locaux qui hébergent La Bande Passante, l’Autre Association et les archives de la revue le Passant Ordinaire. Mouvements relaie un appel à soutien.
(...) Lundi 2 janvier 2012, à 7h30 du matin, un incendie – dont les causes restent actuellement indéterminées et sur lesquelles une enquête est en cours – s’est déclenché au 3 rue des Petites écuries, dans les locaux de La Bande Passante et de L’Autre association, qui sont également l’appartement de Julie Paratian et Thomas Lacoste absents de leur domicile lors des faits.
Le feu a détruit presque intégralement l’appartement et l’ensemble de leurs effets personnels. Ont notamment disparu dans l’incendie une bibliothèque de 8 000 ouvrages, l’ensemble des notes et des écrits sur les futurs travaux, des ordinateurs, les supports numériques contenant les rushes, les montages et les masters des films de Thomas Lacoste, quinze ans d’archives du Passant Ordinaire , l’ensemble des correspondances, une partie du stock de livres et revues des Editions du Passant, etc.
S’il est difficile de se représenter la perte personnelle et affective, les pertes matérielles sont, elles, bien concrètes : en termes de temps de travail, d’outils rassemblés et ajustés au fil des années, des productions des différentes entreprises ( Le Passant Ordinaire , L’Autre campagne, La Bande Passante), d’œuvres réalisées qui ne pourront pas, pour l’essentiel d’entres elles, être reproduites et sont donc perdues de façon irréversible. Avec cet incendie a donc été perdue une grande partie du travail accumulé ces 5, 15, 20 dernières années, et aussi du travail engagé dans les projets présents et futurs (Corruption ; Tunisie ; Encyclopédie conceptuelle, etc.).
Six à neuf mois de travaux sont prévus pour réhabiliter les lieux. Face à l’ampleur des pertes, nous avons besoin de vos soutiens matériels et de vos soutiens amicaux, symboliques et politiques. (...)