
Nous ne sommes pas en mai 68, pas un seul début de rêve à l’horizon, juste la vision d’une société ultralibérale qui s’impose à tous sous direction du fossoyeur en chef de nos acquis sociaux. Son message est devenu clair désormais, les travailleurs sont tous des marchandises à jeter après usage.
Nous ne sommes rien, soyons tout.
Aujourd’hui la lutte frontale ne pourra être aussi efficace qu’hier. Par contre, ce système pourri est fragile, il fonctionne en flux tendu, trop d’économies on été faites pour faire des profits, il est devenu très sensible à des actions individuelles, réflechies, économiques en moyens et sporadiques. Celles ci pourront être redoutables et surtout cent fois plus efficaces qu’une charge de manifestants contre les gendarmes mobiles. (...)
Dans les manifs c’est derriere les CRS que ça se passe : Laissons les casseurs casser, endossons nos déguisements de jeunes bourgeois choqués pour apprécier sur le terrain les faiblesses du repressif. Observons, refléchissons et passons à l’action