
« Restructuration, défaut de paiement, audit de la dette, annulation. Ces termes sont de plus en plus évoqués dans le débat public au sujet des réponses à apporter face à l‘excès de la dette publique, qui peut être insoutenable, illégitime, illégale voire odieuse. »
Les auteur-e-s reviennent sur la définition des « restructurations de dette », les conditions imposées contraire aux intérêts des pays endettés et des populations, les calculs économiques et géopolitiques, la nécessaire priorité à donner à « la réalisation d’un audit intégral de la dette (avec la participation citoyenne active), combinée si nécessaire à la suspension des remboursements ».
Dans les différents articles, elles et ils abordent, entre autres, les plans d’ajustement structurels, le FMI « pompier pyromane », les politiques menées en direction des Pays pauvres très endettés (PPTE), les non-annulation des dettes multilatérales et l’annulation de créances impayables, le sens réel des mouvements de transferts financiers (des pays « pauvres » aux créanciers riches), la dette comme nouvel instrument de domination…
Elles et ils parlent de l’accord de 1953 sur la réduction de la dette « allemande », du pillage de l’Irak, des conditionnalités catastrophiques assorties aux dettes et restructurations de celles-ci, des leçons de la politique menée en Argentine, des dettes odieuses et de la suspension unilatérale des remboursements, des audits, « La lutte pour la dignité du peuple grec s’inscrit dans celle du peuple argentin et de tous les autres peuples du monde pour le droit de connaître la vérité sur la dette publique », de la domination exercée par une minorité détentrice de capital, de dette illégitime et des modalités de son annulation par de l’Equateur…
Le second chapitre est consacré à la Grèce. (...)
Les auteur-e-s analysent aussi le cas de l’Islande, du plan Brady, la BCE comme « fonds vautour »…
La troisième partie est consacrée au FMI, au cadre juridique de l’ONU, au modèle productif visant à générer des devises nécessaires aux remboursements des dettes illégitimes, aux projets de restructuration de la dette au Portugal, au « non-paiement »… (...)