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Signez la pétition : Rwanda, la France ne doit plus cacher la vérité !
Article mis en ligne le 28 mars 2014

L’association Survie lance une pétition, pour "briser la loi du silence" et "obtenir la vérité" sur l’implication française dans le génocide des Tutsi, au Rwanda :

"Considérant qu’il est urgent et indispensable de faire avancer la justice, et que les citoyen-ne-s français-e-s, les rescapé-e-s et les familles des victimes ont le droit de connaître toute la vérité, nous demandons pour le 20e anniversaire du génocide la déclassification et la publication de tous les documents se rapportant à l’action de la France au Rwanda de 1990 à 1994 dans ses volets diplomatiques, militaires, politiques, et financiers."

Signez et diffusez cette pétition !

Un mineur isolé étranger avait été confié par un juge des enfants au service de l’Aide sociale à l’enfance du département de Loire-Atlantique, considérant que la situation vulnérable dans laquelle il se trouvait constituait un danger. Le département fit appel de cette décision considérant que le mineur « était majeur ». En appui sur l’exécution provisoire attachée à l’ordonnance du juge, le département ne prit aucune mesure d’exécution, laissant ce jeune à la rue.

Nombre de ces enfants étrangers se retrouvent dans ce cas. Le jeune en question, s’adressa alors au Tribunal administratif de Nantes, par la voie du référé, afin que celui-ci prononce une injonction au département de Loire-Atlantique de lui trouver sans délai un hébergement. Le Tribunal administratif, suivant une jurisprudence constante, déclara l’action de l’enfant irrecevable, suivant une jurisprudence constante selon laquelle le mineur est incapable d’agir en justice sans être représenté par ses parents ou un tuteur qui lui est désigné. S’agissant des mineurs isolés, ils se trouvent dans la situation impossible d’être représentés par leurs parents ou par des tuteurs,

Il fit appel. Les recours contre les ordonnances de référé en matière de violation d’une liberté fondamentale sont de la compétence du Conseil d’État, contrairement aux autres contentieux qui sont de la compétence de la Cour administrative d’appel.

Or, la Haute juridiction administrative a pris un arrêt innovant, car pour la première fois, il reconnaît à un enfant le droit d’ester en justice lorsqu’un de ses droits fondamentaux est en jeu. (...)