
D’après le dernier rapport d’Amnesty International, le Pérou renvoie des centaines de migrants vénézuélien·n·e·s en quête de protection et refuse l’accès aux personnes les plus vulnérables comme les mineurs non accompagné·e·s et les personnes âgées. Le Pérou doit continuer à montrer un exemple de solidarité et non pas durcir l’accès à son territoire.
Une crise des droits humains sans précédent... (...)
… accompagnée d’une répression généralisée
Au lieu de reconnaître et de résoudre cette crise des droits humains, les autorités ont mis en place une politique de répression systématique et généralisée à l’encontre de ceux qui plaident courageusement en faveur d’un changement de gouvernement et d’un accès garanti aux médicaments, à l’eau, à l’éducation, au travail et à d’autres droits humains.
Lorsqu’ils dénoncent la grave crise qui touche le Venezuela, les États de la région doivent être cohérents dans leurs déclarations et garantir la protection de toutes les personnes fuyant le pays.
Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes ne doivent pas imposer de barrières empêchant l’accès à leur territoire aux personnes fuyant la crise des droits humains au Venezuela et ne doivent pas renvoyer ces personnes vers ce pays où elles risquent d’être victimes d’atteintes aux droits humains. Exhortez-les à prendre les mesures nécessaires pour protéger les Vénézuélien·n·e·s.