Dans les régions les plus pauvres du monde, les gens comptent sur leurs cultures pour survivre - et ce sont les femmes qui accomplissent la part la plus importante du travail agricole. Désormais, le changement climatique fait peser un risque sur l’ensemble des communautés. Les pluies deviennent erratiques. Les inondations et la sécheresse plus fréquentes. Les cultures meurent, rendant de plus en plus difficile pour les gens le fait de subvenir aux besoins de leurs familles. Mais à présent, les communautés réagissent.
Dans les zones rurales du Bangladesh, les villageois ont commencé à cultiver sur des jardins flottants, ce qui les protège des inondations. En Tanzanie, les familles sèment des graines résistant à la sécheresse. Mais pour s’adapter à ces changements, les communautés ont besoin d’argent. C’est aux dirigeants du monde de le leur fournir.
En décembre prochain, les dirigeants du monde se réuniront à l’occasion du sommet sur le climat organisé par l’ONU à Cancun. Il est primordial qu’ils gardent alors à l’esprit qu’ils doivent mettre en place un fonds climatique dédié aux populations pauvres, en particulier aux femmes, et suffisamment approvisionné - environ 100 milliards de dollars d’ici 2020 - pour aider ces derniers à s’adapter. Vous avez le pouvoir de faire germer cette idée. Vous pouvez en planter la graine.