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Sécheresse. Les forêts-jardins, solution miracle pour préserver la biodiversité et lutter contre le réchauffement climatique ?
#biodiversite #sols #forêts #jardins
Article mis en ligne le 3 juillet 2023

Imaginez un jardin qui produise des fraises, des framboises, des pommes et des poires, mais aussi des abricots, des kiwis, des noix de pécan, des champignons et des herbes aromatiques. L’idée c’est de planter de nombreuses essences différentes, de toutes tailles. Et d’y ramener de la diversité et de la vie. Même un petit jardin peut s’y prêter.

Ramener de la diversité dans les assiettes, en produisant local et varié. C’est l’une des bases du jardin nourricier. Chloé Aublet de l’association Danub’ fait le constat que "notre alimentation se limite à 70 espèces. Il en existe pourtant plus de 7000 dans le monde."

Mélanger – de manière organisée tout de même - les grands arbres avec des fruitiers, des arbustes, des lianes et des légumes présente un autre avantage : ramener de l’eau et de la vie dans le sol.

"le sol d’une forêt retient 8 fois plus d’eau que celui d’une prairie. Les systèmes racinaires permettent une meilleure infiltration de l’eau dans les sols. En plus, un grand arbre peut rejeter des centaines de litres d’eau par évapotranspiration."

Ce terrain nouvellement planté près de Bayeux s’ajoute à l’hectare et demi que les membres de Danub’ ont déjà transformé à Mosle dans le Bessin.

Aulnes, sureaux, érables poussent le long d’un cours d’eau. Les ronciers, véritable source de biodiversité, ont laissé place - en bonne partie - à des plantations de centaines d’espèces différentes.

Depuis 3 ans, pas moins de 700 arbres y ont été plantés. Pour les fruits, pour les légumes aussi et pour le bois. Mais ici, l’association ne veut pas vendre sa production, elle cherche surtout à faire connaître cette méthode agroécologique.

D’autres se sont lancés avec la volonté de vendre leurs récoltes. (...)

Concrètement, cela signifie que chaque plante ici apporte sa feuille à l’édifice en étant utile à ses voisines. Yannick précise : "quand certains ne voient que du bazar et du laisser-aller, moi je vois des lignes d’arbres et arbustes extrêmement productives et résilientes. Elles n’ont aucun besoin d’être irriguées."

Le point commun de toutes ces associations et entreprises : s’éloigner le plus possible du modèle de monoculture intensive. Le but étant de réinstaurer un système productif en accord avec la nature, sans trop d’interventions humaines. (...)

Danub’ a créé un cabinet d’étude pour aider les collectivités et les particuliers à se lancer dans des projets. " (...)

Pour ceux qui seraient autodidactes, "il est tout à fait possible de se lancer même avec un jardin de 200m2. (...)

La ferme du Bec-Hellouin dans l’Eure propose un retour d’expérience pour une surface de 250 m2 . (...)