
Le député indépendant Andrew Wilkie déclare que le Royaume-Uni est un "laquais" des États-Unis et que le journalisme n’est pas un crime.
Les parlementaires australiens ont demandé au Premier ministre Scott Morrison d’intervenir dans le cas de Julian Assange, un citoyen australien, après que les États-Unis ont remporté un appel crucial dans leur lutte pour extrader le fondateur de WikiLeaks pour espionnage.
« Le Premier ministre doit ramener Assange chez lui », a déclaré samedi le leader des Verts australiens, Adam Bandt, à Guardian Australia.
« Un citoyen australien est poursuivi pour avoir publié des détails sur des crimes de guerre, mais notre gouvernement reste les bras croisés et ne fait rien. » (...)
En janvier, un tribunal britannique a décidé qu’Assange ne devait pas être envoyé aux États-Unis, citant un risque réel et « oppressif » de suicide, mais, après une audience d’appel de deux jours, la Haute Cour s’est rangée vendredi du côté des États-Unis.
Les hauts juges ont conclu que le risque de suicide était atténué par les assurances des autorités américaines qu’Assange ne serait pas détenu dans des conditions de prison très restrictives s’il était extradé.
Les avocats d’Assange ont déclaré qu’ils avaient l’intention de contester la décision par un autre appel, cette fois devant la Cour suprême du Royaume-Uni.
Bandt a qualifié la décision de
« moment critique dans la lutte contre la suppression de la liberté de la presse ».
"La persécution d’Assange et l’inaction de notre gouvernement sont effrayantes et devraient inquiéter tous ceux qui se soucient d’une presse libre ou pensent que les gouvernements devraient protéger leurs citoyens" (...)