
Suite à une audience qui s’est tenue hier, le TGI n’a pas suivi les arguments des héritiers Formigé lui demandant l’arrêt des travaux de destruction en cours aux serres d’Auteuil. L’audience de jugement au fond sur le bien fondé des héritiers Formigé à défendre l’intégrité de l’œuvre architecturale et paysagère de leur ancêtre au Jardin botanique des Serres d’Auteuil est donc fixée au 3 novembre (soit un peu plus d’un an depuis qu’ils ont introduit un recours au fond et un référé au nom du droit moral devant le TGI).
Les héritiers Formigé, soutenus notamment par la foule des pétitionnaires que vous représentez, sont plus que jamais déterminés à défendre l’intégrité du Jardin des Serres d’Auteuil, pour l’empêcher d’être dénaturé à tout jamais par un stade de tennis. Car un tel jardin est, dans son ensemble, une œuvre de l’esprit, qui ne saurait être défigurée morceau par morceau.
Ils ne peuvent pas croire que les tribunaux laisseront la FFT et la mairie de Paris poursuivre leur œuvre de destruction au sein de ce chef d’œuvre architectural et paysager imaginé à la fin du XIXème siècle par Jean-Camille Formigé, architecte paysagiste aussi célèbre que Baltard et Eiffel. Solidaires des héritiers Formigé, le Comité de soutien des Serres d’Auteuil estime que les destructions déjà entreprises (notamment l’abattage d’une centaine de végétaux en 48 heures et de 9 serres botaniques) ou à venir ne serviront pas la candidature de Paris aux JO 2024, qui doit répondre aux nouveaux critères d’une écologie rigoureuse.
Il rappelle également qu’il existe plusieurs projets alternatifs d’extension de Roland-Garros, notamment, celui sur l’autoroute A13, qui rendent absolument inutiles le massacre du jardin botanique. D’autant plus que l’actuel projet d’extension de Roland-Garros, remontant à de nombreuses années, est déjà obsolète et le sera encore plus dans quelques années. Les Serres d’Auteuil seraient donc sacrifiées pour rien.
Non seulement nous ne tremblons pas face aux menaces de la FFT mais nous poursuivons le combat pour notre juste cause, et je fais à nouveau appel à vous pour financer les procédures en cours. (...)