On les appelle MIE, pour mineurs isolés étrangers, ou MNA, pour mineurs non-accompagnés. Ces jeunes migrants sont de plus en plus nombreux.

De Pau à Bayonne, à Bordeaux, à Marseille, à Toulouse, à Paris, leur nombre ne cesse de croître et leurs conditions d’accueil ne sont qu’une longue descente aux enfers.

Votre première démarche sera de prouver que vous êtes mineur, si vous ne disposez pas de papier vous serez « évaluer ». Cette procédure prendra du temps, vous serez au mieux logé à l’hôtel et au pire, mais si souvent le cas, renvoyé à la rue où seuls les squats accepterons de vous héberger. Ceux sont les Départements qui sont en charge de cette procédure. On ne compte plus le nombre de mineurs considérés majeurs après évaluation qui sont requalifiés mineurs par décision d’un Tribunal Administratif mais toujours non pris en charge.

Ce quotidien est celui de plus de 25 000 mineurs en France aujourd’hui !!!

C’est à l’Etat et aux Départements de prendre des mesures immédiates pour que cesse l’intolérable errance de ces jeunes de ville en ville, de squat en hall de gare, d’association en structure bénévoles qui toutes explosent sous la demande. Le Conseil de l’Europe a adopté une résolution indiquant que la France violait la Charte sociale Européenne en raison des carences relevées dans le dispositif d’accueil des mineurs isolés.

Monsieur Le Président, Madame La Ministre des Solidarités, Monsieur les Présidents de Départements, qu’attendez-vous ? La promesse de 0 SDF en 2017 n’était donc qu’une promesse de plus ou peut être l’avez-vous omise ? Combien de vies brisées auront nous sur la conscience ?

Bougez vous !!!