
Ryanair a été renvoyé devant le tribunal correctionnel, notamment pour "travail dissimulé", après trois ans d’enquête sur son activité à l’aéroport Marseille Provence, où la compagnie prospère toujours après y avoir annoncé, à grand fracas, la fermeture de sa base début 2011.
La compagnie low cost irlandaise devra également comparaître devant le tribunal d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) pour "prêt illicite de main d’oeuvre", "entrave au fonctionnement du comité d’entreprise et des délégués du personnel", ainsi qu’à "l’exercice du droit syndical et à la constitution du comité d’hygiène et de sécurité et des conditions de travail", a précisé à l’AFP le cabinet d’avocats parisien Hocquet-Rappaport, qui représente le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) parmi les nombreuses parties civiles du dossier.
Dernier motif de renvoi retenu à l’encontre de la compagnie, "l’emploi illicite de personnels navigants". Contacté par l’AFP, l’avocat de Ryanair, Me Marc-Antoine Lévy, n’a fait aucun commentaire.
Le procès devrait avoir lieu fin 2012 ou début 2013. (...)