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Réseaux électriques : les écureuils font plus de dégâts que les cybercriminels
Article mis en ligne le 24 janvier 2017
dernière modification le 18 janvier 2017

Vous souvenez-vous de Stuxnet, le redoutable malware codéveloppé par la NSA (États-Unis) et l’armée israélienne pour s’attaquer aux centrifugeuses iraniennes d’enrichissement d’uranium ? À ce jour, il s’agit du seul cas publiquement connu de cyberattaque contre des infrastructures d’énergie. Malgré cela, des informations anxiogènes évoquant la possibilité de cyberattaques contre des réseaux électriques, hydrauliques, des centrales nucléaires, circulent régulièrement sur la Toile.

Chris Thomas, expert pour la société Tenable (sécurité informatique pour les entreprises), a choisi une approche décalée pour tenter de relativiser l’ampleur de la menace. Il a entrepris de recenser à l’échelle mondiale le nombre de dégradations commises par des animaux sur des réseaux électriques ayant entrainé des coupures de courant.
1.748 incidents imputables à des animaux

Baptisé Cyber Squirrel 1, son projet comptabilise à ce jour à ce jour 1.748 incidents imputables à des animaux. Le site s’appuie sur des articles de presse évoquant ces faits. Les écureuils (squirrel en anglais) totalisent le plus grand nombre de dégâts, devant les oiseaux, les serpents, les ratons laveurs, les rats et les martres. En France, le site Cyber Squirrel 1 répertorie quatre « attaques » ayant entrainé des coupures de courant imputées à un corbeau, un écureuil, une limace et un oiseau. (...)