
Les juges ont accordé 10.000 euros de dommages et intérêts pour le préjudice matériel et 1.000 euros pour le préjudice moral à Monsanto, qui réclamait 1,293 million d’euros de préjudice matériel et 30.000 euros au titre du préjudice moral.
Ils ont en revanche confirmé la relaxe pour les 23 faucheurs également poursuivis pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement d’ADN durant leur garde à vue.
Les faucheurs espéraient "faire jurisprudence" en appel à Versailles car si trois tribunaux - Versailles, Orléans et Chartres - ont relaxé des faucheurs volontaires, ils ont pour l’heure toujours été condamnés en appel.
"On aura gain de cause mais il ne faut pas que ce soit avec 50 ans de retard", a réagi Jean-Marie Loury.
"La victoire pour nous c’est qu’en 2009 il y a zéro hectare de maïs OGM dans les champs alors que l’objectif de Monsanto était que 50% des cultures soient OGM", a souligné Sébastien Benoît, maraîcher bio condamné...