
Un groupe de cinq migrants qui accuse la police croate de violences physiques et d’agressions sexuelles lors d’un refoulement à la frontière avec la Bosnie en octobre 2020 a saisit le Conseil constitutionnel mardi 18 avril. Ils espèrent ainsi forcer la justice à mener une enquête alors que leur plainte au pénal n’a rien donné en plus de deux ans.
Ils veulent forcer la justice croate à faire son travail. Un groupe de cinq migrants afghans a saisit le Conseil constitutionnel croate mardi 18 avril, pour demander à la justice de mener une enquête. Ils accusent, depuis plus de deux ans, la police de violences physiques et d’agression sexuelle lors d’un violent refoulement à la frontière avec la Bosnie en octobre 2020, selon le Center for Peace Studies (CMS) de Zagreb.
En décembre 2020, cette association de défense des droits de l’Homme, avait porté plainte au pénal pour abus de pouvoir, organisation criminelle, torture et autres mauvais traitements, viol, privation illégale de liberté et vol qualifié. Mais alors que la loi croate prévoit un délai de six mois pour parvenir à une décision, la phase initiale de pré-enquête est toujours en cours, deux ans et demi après les faits.
Désormais arrivés en Allemagne où ils ont demandé l’asile, les cinq migrants sont soutenus dans leur démarche par le Conseil néerlandais pour les réfugiés et le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains.
Passage à tabac, coups de fouet et agression sexuelle (...)