
Un nouveau modèle climatique a vu le jour. Avec 9.745 combinaisons différentes des trois paramètres souvent sources d’incertitudes : la sensibilité du climat au CO2 atmosphérique, la présence d’aérosol dans l’air et la quantité de chaleur absorbée par les océans. Une conclusion s’impose : la Terre pourrait se réchauffer plus vite que prévu d’ici 2050.
De nombreuses simulations sont utilisées pour prédire l’augmentation des températures durant le XXIe siècle. Elles reposent sur la modélisation de divers phénomènes physiques et chimiques. Pourtant, il est difficile d’étudier les conséquences de variations affectant un seul et unique paramètre tant la machinerie climatique est complexe. Par conséquent, les modèles climatiques reposent bien souvent sur un certain nombre d’incertitudes pouvant affecter les résultats.
Les conséquences des perturbations peuvent être étudiées à plusieurs échelles différentes. (...)