L’image des quartiers défavorisés le plus souvent véhiculée, est celle de territoires qui vont mal et où la situation n’a de cesse de se dégrader. La réalité est plus complexe et, dans certains cas, différente des discours entendus.

(...) La population de ces quartiers d’habitat social est logiquement le reflet des bas revenus dans notre société. On y compte plus de jeunes, plus de familles nombreuses et monoparentales, plus de personnes étrangères et peu diplômées. (...)

Sur le marché de l’emploi, les écarts sont énormes entre les jeunes des cités et les autres.
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Comme pour l’école, le fait de résider dans un quartier sensible ne constitue pas, en soi, un facteur d’inégalités dans l’emploi même si l’éloignement des emplois peut jouer. Le niveau du taux de chômage et des emplois occupés résulte essentiellement de l’origine sociale des jeunes et de leur niveau de diplôme. (...)

L’assimilation entre Zones urbaines sensibles et quartiers à l’abandon contrôlés par des bandes de jeunes ne permet pas de comprendre la situation de ces territoires. Il existe une confusion entre une minorité de quartiers les plus défavorisés en extrême difficulté sociale et la moyenne de ces cités où vivent 4 millions de personnes, avec une vie sociale et culturelle souvent plus dynamique que dans les quartiers les plus aisés.

(...) Wikio