
Sous les paillettes du Festival de Cannes se poursuit le lent empoisonnement de la Méditerranée - et de toutes les mers du globe -, par les déchets et les plastiques. Maintenant bien attesté par les recherches scientifiques, cette pollution doit être stoppée par une nouvelle politique des déchets.
En avant-première du palmarès du 64ème festival de Cannes, Expédition MED et son laboratoire citoyen de recherche scientifique en milieu marin ont la tristesse d’attribuer à la mer Méditerranée la palme de la pollution.
Avec ce conteneur à ordures de la communauté d’agglomération Nice-Côte d’Azur reposant au large de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Position : Lat : 43°41’36 N / Lon : 7°19’27 E), le jury voit une terrible mise en abîme de la problématique des déchets en mer : une poubelle au fond d’une mer-poubelle ! (...)
Le spectacle de nos détritus jonchant les fonds marins a été observé jusqu’à quatre mille cinq cents mètres de profondeur, et ce, jusqu’à plus de deux mille kilomètres des premières côtes [ selon une étude publiée récemment dans la revue scientifique PLOS One ]. (...)
Engagez-vous, rejoignez-nous comme éco-volontaire, changez vos habitudes et faites pression sur les acteurs économiques pour qu’ils changent les leurs. Il existe des solutions pour éviter que cette mer quasi-fermée ne devienne le décor d’un film d’épouvante qui pourrait s’intituler « La nouvelle mer morte ». Aujourd’hui ce scenario catastrophe relève encore de la fiction, alors faisons tout pour ne jamais le laisser devenir réalité. Le festival de Cannes et ses aficionados ont tout à y gagner. (...)
N’oublions pas : c’est sur les rives de la Méditerranée que se sont élevés les fondements de notre civilisation comme la démocratie et le monothéisme. La Méditerranée est notre mère à tous et nous avons le devoir de la préserver. Si nous le faisons pas par égard pour cette mer nourricière, faisons-le au moins pour ses enfants, nos enfants.