
35 % des jeunes sans domicile fixe (18-24 ans) étaient auparavant pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE)1.
Aujourd’hui
La fin de la prise en charge par l’ASE – entre 18 et 21 ans – tombe comme un couperet. Du jour au lendemain, les jeunes doivent s’assumer, trouver un logement, un travail. Pour ceux qui ont passé une longue période de leur vie en collectivité, la fin de l’accompagnement est une vraie rupture.
Pour ces jeunes, le risque de solitude, voire de marginalisation, est grand. Même s’ils ont travaillé dessus en amont, la transition vers l’autonomie est jugée brutale. Les jeunes revendiquent le besoin d’être accompagnés, au-delà de leur majorité, jusqu’à ce que leur situation soit stabilisée.
Proposition
Développer, dans chaque département, des dispositifs dédiés à l’accompagnement des jeunes sortants des dispositifs de l’Aide Sociale à l’enfance.
Il est nécessaire de créer des structures d’accompagnement. Réfléchies comme un espace d’écoute et de rencontre pour prévenir la dégradation de la situation sociale des jeunes sortants de la protection de l’enfance, éviter la rupture de la formation en cours le cas échéant et faciliter leur insertion sociale et professionnelle.
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