
À la suite de la publication d’une tribune, signée par plus de 200 personnalités, de soutien à Nicole Briend, militante d’Attac en procès contre BNP Paribas le 6 février à Carpentras, la banque a réagi, annonçant ne pas se porter partie civile et donc renoncer à demander une réparation. La banque justifie cette annonce par le fait qu’aucune « nouvelle manifestation violente n’a été menée depuis de nombreux mois » [1], selon l’AFP. Attac souligne l’hypocrisie de cette annonce et dément fermement ces accusations de violence
Malgré l’effet d’annonce de la banque, la plainte contre Nicole Briend est maintenue et cette ancienne proviseure de lycée passera bel et bien en procès le 6 février.
Sur les accusations de violence dont l’association fait l’objet, Dominique Plihon, porte-parole de l’association, rappelle : « aucun acte de violence n’a été commis pendant les actions qui ont conduit à réquisitionner 246 chaises dans les agences BNP Paribas. Et pour cause : ces actions s’inscrivaient dans une campagne avec un consensus d’action précis : « des actions au grand jour, à visage découvert, dans l’esprit de l’action non-violente et de la désobéissance civile, en respectant les personnes tout en affichant notre détermination à faire changer cette situation d’injustice. » [2] »
Face à cette situation, Attac continuera à mener des actions pour dénoncer les pratiques de la banque française la plus implantée dans les paradis fiscaux. (...)