
Anticor se félicite d’une décision historique, après la condamnation de l’ex Président de la République à 2 ans de prison avec sursis, dans l’affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris.
Grâce à Anticor, partie civile, le procès a pu se tenir avec des débats contradictoires, portant à la connaissance du public l’existence de faits graves. Les délits d’abus de confiance, de détournements de fonds publics et de prise illégale d’intérêts ont été établis à l’encontre de Jacques Chirac. Nous seuls avons pu porter la contradiction face à la défense, grâce à nos avocats Maîtres Karsenti et Afane-Jacquart.
Le Tribunal, malgré la demande de relaxe du Parquet, ici désavoué, a ainsi montré que la Justice était la même pour tous. Il a aussi reconnu l’existence d‘un système.
Il a été fort sévère dans sa formulation, notant dans ce dossier le « mépris de l’intérêt général », « un manque au devoir de probité », au détriment des parisiens.
Nous saluons aujourd’hui dans cette affaire, comme dans celle de Pierre Mauroy pour l’emploi fictif de Mme Cohen-Solal à Lille, portée par un administrateur d’Anticor E. Darques (la Cour d’appel a aggravé ce matin les peines civiles), une réelle velléité d’indépendance au sein du système judiciaire français.
Anticor poursuivra son travail pour instaurer un véritable pouvoir au service de l’intérêt général. Nous avons porté cette voix citoyenne qui doit s’élever au moment où des pouvoirs publics et institutionnels démissionnent. (...)