
2. J'ai beaucoup vu tourner cette vidéo de Samuel Grzybowski, un des leaders du mouvement politique startuppisé "Primaire Populaire". Du coup, je l'ai regardé. J'ai mieux compris à qui on avait à faire et qu'au delà de la blague on avait affaire à un phénomène inquiétant.
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) January 17, 2022
4. Ces mots creux ont pour point commun d'être utilisés par les politiques comme par les DRH. Ce sont des mots non référentiels. "vivre ensemble", avec qui ? "le changement" vers quoi ? "L'espoir" pour qui ? Le principe est ne rien préciser pour tout laisser ouvert, même le pire.
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) January 17, 2022
7. La primaire, ce n'est pas une méthode neutre : c'est un système censitaire, pour les gens les plus politisés et les plus déterminés - sociologiquement les plus aisés et diplômés, c'est un fait confirmé par la composition sociale des participants aux primaires précédentes.
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) January 17, 2022
9. la primaire populaire n'a donc évidement rien de populaire, ni par sa composition ni par sa façon d'agir comme une start up politique. Regardez comme Grzybowski, dans son petit topo selfie, parle des adhérents : "on a la plus grosse Data". Ok, vous êtes de la data.
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) January 17, 2022
11. Derrière un objectif "noble" bien que pété, une petite entreprise politique s'est donc propulsée pour être désormais en capacité de peser dans le game, pour insuffler de la bourgeoisie et des éléments de langage macroniste dans "la gauche". ça vous rend pas dingue ?
— Nicolas Framont (@NicolasFramont) January 17, 2022
Killer thread 👌
— Jerome V. (@JeromeMv) January 17, 2022