
L’organisation économique souligne que la réduction des inégalités de genre est une priorité économique et culturelle.
C’est ce que souligne le rapport final de « l’initiative de l’OCDE pour la parité », publié mardi 22 mai.
La hausse du niveau d’études est responsable de la moitié de la croissance du PIB dans les pays de l’OCDE ces 50 dernières années, rappelle l’organisation économique. Le rapport souligne que chaque année supplémentaire passée à étudier suscite une hausse moyenne de 9 % du PIB par habitant.
Dans la trentaine de pays développés qui composent l’OCDE, près de 60 % des universitaires diplômés en 2009 étaient des femmes, mais le rapport note les divergences persistantes entre hommes et femmes dans leurs choix de filière d’études et de carrière. Pour l’OCDE, il faut donc « trouver de nouvelles façons d’inciter les femmes à étudier et à se projeter professionnellement dans les domaines à dominance masculine, qui offrent souvent de meilleures perspectives de carrière et de revenu. »
Car le rapport rappelle également ces faits : dans les pays de l’OCDE, les taux d’emploi des femmes sont inférieurs de 13 points à ceux des hommes. Et les écarts de rémunération restent « obstinément élevés » (...)