
La population de Gaza, qui comprend 1,6 million de Palestiniens, est privée d’eau potable. La seule ressource d’eau à laquelle elle ait accès - l’aquifère souterrain - est sur-utilisée et est maintenant très polluée par l’intrusion de l’eau de mer et des eaux usées.
L’ONU avertit qu’à moins qu’une solution ne soit trouvée pour fournir la bande de Gaza en eau salubre et abordable, l’aquifère de Gaza deviendra inutilisable d’ici 2016, et sera endommagé de manière irréversible avant 2020. [1]
Aujourd’hui, seulement 5% de l’eau extraite de l’aquifère côtier est potable. La plupart des familles de Gaza sont obligées d’acheter de l’eau potable à des entreprises privées à un coût élevé, certaines payant jusqu’à un tiers de leurs revenus pour l’acheter.
La portion de l’aquifère côtier qui court sous la bande de Gaza ne représente qu’un faible pourcentage du total des ressources en eau douce disponibles aux Israéliens et aux Palestiniens. Israël continue d’exploiter 90% de l’eau douce disponible pour l’usage exclusif d’Israël - en particulier l’aquifère souterrain de la montagne de Cisjordanie occupée - alors que les Palestiniens ont accès à moins de 10% de cette ressource. Israël le fait en violation du droit international de l’eau, qui prévoit que ces ressources soient partagées « équitablement et raisonnablement » entre Palestiniens et Israéliens. Il y a une solution, et elle commence par la mise en œuvre des droits des Palestiniens à l’eau. (...)