
« Des économies sur le dos des enfants. » Et voilà comment, en réfléchissant tout haut à fermer une ou plusieurs petites (donc coûteuses) écoles de Périgueux, pour faire face à la baisse drastique des dotations de l’État, le maire de Périgueux a électrisé l’opposition municipale. Ou plutôt l’opposant du Front de gauche, Vianney Le Vacon, qui fait cavalier seul depuis le pataquès suisse de l’ex-maire Michel Moyrand. (...)
Périgueux devrait perdre près de 3 millions d’euros jusqu’en 2017, et le maire Antoine Audi (UMP), a indiqué qu’il travaillait à économiser sur tous les budgets, dont celui des écoles. Pointées du doigt depuis longtemps par les services locaux de l’Éducation nationale, le Lys et Vésone seraient concernées. Mais d’après Vianney Le Vacon, Antoine Audi ne s’arrêtera pas là : le projet de Xavier Darcos était, selon lui, de réduire à « six ou sept groupes scolaires » le nombre d’établissements dans la ville, contre l’actuel chiffre record de 19 petites écoles, certaines à seulement deux classes. « C’est la typicité de Périgueux », défend l’ancien adjoint, pour qui les grosses écoles « concentreront la violence » ou « les nuisances en centre-ville », du fait du va-et-vient des voitures des parents.
« Purge inacceptable »
Ainsi, le PC appelle à la mobilisation des parents, enseignants et citoyens, « pour empêcher cette politique régressive et interpeller le maire ». Et au passage le gouvernement, que l’élu n’épargne pas. (...)