
C’est une histoire abracadabrante qui a connu son épilogue lundi 21 février au tribunal d’instance d’Auch, chef-lieu du Gers. En février 2011, la mairie d’Auch avait demandé à l’école d’esthétique de Mireille Meignan d’annuler un concours de "mini-miss" après avoir reçu des lettres du Planning familial et d’une psychologue, choquées par les affiches d’enfants aguicheuses placardées sur les murs de la ville. Estimant que cette annulation la pénalisait financièrement, l’organisatrice avait attaqué en justice, non pas la mairie, mais les auteures des lettres auxquelles elle demandait 9 600 euros de dommages et intérêts. Sans le concours de mini-miss, la manifestation avait, selon elle, attiré moins de monde.
Lundi, Mireille Meignan a été déboutée de ses demandes et condamnée à prendre en charge les frais d’avocats engagés par les parties adverses
(...) L’affiche litigieuse (photo) présentait un concours appelé « Mini-miss séduction » - le terme "mini-miss" seul ne pouvant être utilisé par l’esthéticienne auscitaine. L’image suggestive et l’emploi du terme "séduction" avaient choqué le Planning familial qui n’appréciait pas la posture dégradante que devait tenir la fillette. (...)
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