
Fin 2014, des anomalies ont été détectées sur des pièces majeures destinées à l’EPR de Flamanville. Malgré plusieurs mobilisations pour dénoncer ce scandale et interpeller l’ASN, cette dernière a donné en octobre 2017 un avis favorable à la mise en service de la cuve du réacteur EPR. Ce 30 novembre 2017, aux côtés du Réseau “Sortir du nucléaire” et de concert avec les associations CRILAN et "STOP EPR, ni à Penly ni ailleurs", nous avons déposé un recours devant le Conseil d’État pour demander l’annulation du feu vert de l’ASN à la cuve du réacteur de l’EPR de Flamanville. Il est inacceptable de jouer à la roulette russe avec l’EPR. Pour vous, on récapitule l’histoire du scandale.
EPR : les premières anomalies détectées depuis 2014
Fin 2014, on découvre que des pièces majeures de l’EPR de Flamanville sont touchées par des anomalies de fabrication. En effet, une concentration excessive en carbone est détectée sur l’acier du fond de la cuve et du couvercle de la cuve de cet EPR. Une caractéristique conduisant à des valeurs de résilience mécanique plus faibles qu’attendues. La pièce est pourtant un équipement essentiel pour confiner la radioactivité d’un réacteur (...)