
La mairie de Paris votera lundi 16 mai une enveloppe de 300 000 euros pour loger les migrants tunisiens. Dans le XIe arrondissement, les occupants du gymnase du 100, rue de la Fontaine au roi, perdent tout espoir d’obtenir une aide de l’Etat.
Adjointe au maire de Paris en charge de l’intégration et des étrangers non communautaires, Pascale Boistard continue d’affirmer la volonté de la ville d’aider les migrants Tunisiens et ce, malgré l’épisode compromettant de l’avenue Simon Bolivar le 4 mai :
« En dix jours, la mairie a triplé le dispositif alloué aux immigrés : c’est un exploit dans une situation d’urgence comme celle-ci ! De 100 000 euros initiallement prévu pour financer 100 places en foyer d’hébergement, nous sommes passés à 300 000 euros pour 300 places.
La proposition sera délibérée lundi en conseil, mais la majorité présente devrait logiquement accorder ce financement. » (...)
Lancé le 26 avril, ce plan d’urgence consiste à mandater plusieurs associations – France Terre d’asile, Emmaüs, Aurore ou encore La Chorba – pour loger et nourrir temporairement les Tunisiens présents à Paris. Le collectif a accepté cette proposition sous certaines conditions, décrites dans une lettre adressée à la mairie. En particulier la garantie d’aucune intervention des forces de l’ordre pour les déloger du gymnase en attendant leur solution de logement. (...)
De nombreux bénévoles, sensibles à la détresse de ces jeunes tunisiens, continuent de les accompagner dans leurs recherches de logement, d’emploi, de papiers (...)
Et pendant que des manifestants solidaires continuent leur travail d’accompagnement, le collectif des Tunisiens de Lampedusa tente d’obtenir pour ces migrants un permis de séjour temporaire(...)
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