
Nous avons signalé, dans un précédent article, à quel point les mésaventures d’Alain Finkielkraut sur la place de la République ont indigné l’éditocratie qui, à l’unisson, a témoigné de sa bouleversante solidarité avec le philosophe pour médias. L’occasion rêvée pour jeter le discrédit sur une mobilisation qui n’a, selon eux, que trop duré.
Même si nous n’imaginions pas que « l’affaire » allait être rapidement enterrée, nous pensions toutefois que le pire était passé, a fortiori dans la mesure où la version unanimement reprise par les défenseurs d’Alain Finkielkraut dans les heures qui ont suivi l’incident a été depuis largement remise en cause [1]. Mais c’était sans compter sur l’inénarrable Michel Onfray.
« Je me souviendrai toute ma vie de ce crachat »
C’est au moyen d’un texte publié dans la dernière livraison du Point (21 avril 2016) que celui qui avait annoncé, en novembre dernier, qu’il allait s’imposer une « diète médiatique » [2], est venu à la rescousse d’Alain Finkielkraut. Dans ce texte, intitulé « Les noctambules de la République », Michel Onfray franchit allègrement toutes les limites de la décence, reléguant les réactions outrancières que nous avions relevées au rang de commentaires amicaux à l’égard de Nuit debout.
On exagère ? À peine. Ça commence comme ça : (...)