
Léo Rousson hier, Marguerite Long ce soir ! la liste des écoles occupées pourraient encore s’allonger dans les jours qui viennent. Avec la fin de la trêve hivernale, de nombreuses familles, tchéchenes pour la plupart, se retrouvent en effet à la rue et avec elles des enfants scolarisés dans ces écoles nîmoises où les parents d’élèves s’indignent du sort qui leur est réservé.
Ils ont donc décidé de se mobiliser.
Car trêve hivernale ou pas, les enfants ne peuvent pas dormir dans la rue, explique Patrick Michel de Resf30. "La protection de l’enfance est inscrite dans le droit français et international, elle s’applique quelle que soit la situation administrative des parents !"
Le militant dénonce d’ailleurs la position de la Préfecture et du Conseil général qui, sous Sarkozy, se renvoyaient la balle et qui, désormais, affirment de concert que ces familles seraient arrivées au bout de la procédure de régularisation de leur séjour en France et donc expulsables. Faux ! rétorque encore Patrick Michel et avec lui tous les militants de Resf. L’appel devant la justice française après un premier refus de séjour sur le territoire n’autorise pas la France à expulser des familles qui de toutes manières... ne le sont pas ! Pour cela, il faudrait en effet que leur pays d’origine accepte de les accueillir. Ce qui est rarement le cas ! (...)