
La semaine prochain, le Conseil national du numérique remettra au gouvernement son avis sur la neutralité du net. Si officiellement rien n’a filtré sur les orientations de l’organe consultatif, les informations qui circulent à ce sujet montrent que le gouvernement devrait être invité à légiférer dès que possible sur la neutralité du net.
La France sera-t-elle la troisième nation européenne et la quatrième dans le monde à légiférer sur la neutralité du net ? Alors que le Chili, les Pays-Bas et la Slovénie ont choisi de ne plus discriminer les flux de données sur Internet selon leur origine, leur destination ou leur contenu, établissant ainsi une stricte égalité de traitement sur le réseau, le gouvernement français est attendu au tournant.
Car l’inscription de la neutralité du net dans la loi a joué l’Arlésienne ces dernières années. Objet d’un nombre incalculable de réunions, de colloques et de rapports, ce principe est pourtant central, même s’il nécessite des aménagements afin d’être en mesure de réagir en cas de spam, d’attaque informatique ou de congestion. Ces derniers sont considérés comme des pratiques raisonnables de gestion du réseau. (...)