
Des vélos et des tracteurs vont rallier Lezay dans les Deux-Sèvres à Paris. Nouvelle mobilisation des opposants au projet de réserves pour l’irrigation agricole. Le départ de ce "convoi de l’eau" est programmé ce vendredi 18 août.
Cette semaine sera marquée dans le Poitou par une nouvelle mobilisation des anti-bassines alors que le conseil d’Etat a suspendu ce vendredi 10 août la dissolution des Soulèvements de la Terre. Pas de manifestation mais un "convoi de l’eau" au départ de Lezay, à côté de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, ce vendredi 18 août pour rejoindre Orléans où se trouve le siège de l’agence de l’eau Loire-Bretagne le 25 août puis Paris le 26 et 27 août. (...)
500 à 1000 personnes sont attendues à vélo ainsi qu’une dizaine à une trentaine de tracteurs. Chaque étape fait 50 à 60 kilomètres. La première est donc prévue de Lezay jusqu’à Jazeneuil, dans la Vienne, avec un passage a proximité de Sainte-Soline. "L’idée c’est bien de pouvoir s’approcher de la bassine pour voir l’évolution du chantier. Après on est dans une logique de contournement, on n’ira pas face à des barrages de gendarmes s’ils venaient à être établis. On ne va pas retombés dans les pièges qui ont été tendus par le gouvernement Darmanin à la dernière manifestation de Sainte-Soline", précise Julien Le Guet, porte-parole de Bassines non merci.
Trois bivouacs dans la Vienne
Une tracto-vélo qui fera étape ensuite à Migné-Auxances et Coussay-les-Bois toujours dans la Vienne durant le week-end, puis direction Tours, Blois, Orléans où se trouve le siège de l’agence de l’eau Loire-Bretagne. Julien Le Guet en appelle aux responsables de l’agence. "Ils ont en leur pouvoir la possibilité de geler tous les financements de bassines. C’est un peu la chance ultime pour un dialogue équilibré", insiste le militant, rappelant qu’une décision judiciaire est attendue sur le financement de la première tranche du projet du bassin de la Sèvre niortaise. (...)
août.
Des centaines de cyclistes mais aussi quelques tracteurs doivent participer à ce convoi. Des centaines de cyclistes mais aussi quelques tracteurs doivent participer à ce convoi.
Des centaines de cyclistes mais aussi quelques tracteurs doivent participer à ce convoi. © Radio France - Noémie Guillotin
Cette semaine sera marquée dans le Poitou par une nouvelle mobilisation des anti-bassines alors que le conseil d’Etat a suspendu ce vendredi 10 août la dissolution des Soulèvements de la Terre. Pas de manifestation mais un "convoi de l’eau" au départ de Lezay, à côté de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres, ce vendredi 18 août pour rejoindre Orléans où se trouve le siège de l’agence de l’eau Loire-Bretagne le 25 août puis Paris le 26 et 27 août.
500 à 1000 personnes sont attendues à vélo ainsi qu’une dizaine à une trentaine de tracteurs. Chaque étape fait 50 à 60 kilomètres. La première est donc prévue de Lezay jusqu’à Jazeneuil, dans la Vienne, avec un passage a proximité de Sainte-Soline. "L’idée c’est bien de pouvoir s’approcher de la bassine pour voir l’évolution du chantier. Après on est dans une logique de contournement, on n’ira pas face à des barrages de gendarmes s’ils venaient à être établis. On ne va pas retombés dans les pièges qui ont été tendus par le gouvernement Darmanin à la dernière manifestation de Sainte-Soline", précise Julien Le Guet, porte-parole de Bassines non merci.
Trois bivouacs dans la Vienne
Une tracto-vélo qui fera étape ensuite à Migné-Auxances et Coussay-les-Bois toujours dans la Vienne durant le week-end, puis direction Tours, Blois, Orléans où se trouve le siège de l’agence de l’eau Loire-Bretagne. Julien Le Guet en appelle aux responsables de l’agence. "Ils ont en leur pouvoir la possibilité de geler tous les financements de bassines. C’est un peu la chance ultime pour un dialogue équilibré", insiste le militant, rappelant qu’une décision judiciaire est attendue sur le financement de la première tranche du projet du bassin de la Sèvre niortaise.
"Les interdictions seraient des signaux assez décalés"
Ce convoi se veut festif avec des ateliers, des projections de films, de la musique. Il a été déclaré dans les préfectures. Celle des Deux-Sèvres précise que pour l’instant "le dossier déposé est incomplet". Elle a proposé une rencontre aux organisateurs pour "étudier des conditions satisfaisantes de déroulement de la manifestation en terme de sécurité des biens et des personnes", dit-elle. (...)